LA PROTHÈSE TOTALE INFÉRIEURE EN RÉSINE
Pour assurer une mastication correcte donc une tenue de prothèse satisfaisante on met en place deux implants à 1,5 cm de part et d’autre de la ligne médiane. La prothèse est reliée à ces implants par des attachements, boutons-pression (le système préconisé par la plupart des marques d’implants est le système Locator (marque déposée). Les aimants sont abandonnés. Les barres de fixation ont peu d’intérêt dans cette indication.
LA PROTHÈSE TOTALE SUPÉRIEURE EN RÉSINE
Un système de fixation pour les prothèses totales du haut est beaucoup moins demandé par les patients qui sont en général satisfaits de leur prothèse totale conventionnelle. Un tel système nécessite la mise en place de quatre implants (l’os est spongieux donc moins « résistant ») et la réalisation d’une barre transvisée en titane sur laquelle on retrouve les mêmes systèmes de contention Locator. Ce type de fixation est indiqué si le scanner pré opératoire montre une quantité très faible d’os. La prothèse réalisée est très mince et n’a pas de faux palais ce qui permet à cette patiente victime d’un réflexe nauséeux intense avec une prothèse conventionnelle total maxillaire de supporter cette prothèse.
LA PROTHÈSE AMOVIBLE PARTIELLE STABILISÉE PAR DES IMPLANTS
Les implants peuvent aussi permettre de stabiliser une prothèse amovible partielle : soit pour améliorer l’esthétique en permettant de se passer de crochet trop antérieur , soit pour empêcher l’enfoncement de la prothèse dans le cas d’édentement postérieur.
LE PROTHÉSISTE DENTAIRE
Lors de l’élaboration d’une prothèse, le dentiste travaille en étroite collaboration avec le prothésiste. Le dentiste prend des empreintes des mâchoires supérieure et inférieure, qui vont ensuite chez le prothésiste ; celui-ci accomplit le travail demandé à partir des empreintes et des préparations effectuées en bouche du patient par le praticien (taille de vestige de la dent à couronner) le travail repart enfin chez le dentiste pour l’essayage en bouche et le scellement. Il faut souvent plusieurs étapes, en fonction du travail à réaliser. Pour les prothèses en Chrome-Cobalt, l’une des difficultés tient au polissage; il est fait traditionnellement de manière manuelle, ce qui est assez coûteux et délicat; de plus en plus fréquemment, ce lissage-polissage est effectué en machine de type centrifugeuse satellitaire en utilisant plusieurs abrasifs; le processus dure entre 1.5 et 3 heures pour une vingtaine de châssis, mais il s’agit de temps masqué durant lequel le technicien peut se concentrer sur d’autres tâches.